Le leader européen du Project Management dans le secteur de l’immobilier, Drees & Sommer, qui compte quelque 4 000 collaborateurs répartis au sein de 46 localisations, a, lors du déconfinement des 19 pays dans lequel il est implanté, mené une enquête sur le télétravail. Il révèle aujourd’hui les retours d’expériences recueillis auprès de ses collaborateurs et leurs prospectives suite à cette période inédite.
Les différents confinements imposés au cours du premier semestre 2020 à travers le monde ont bouleversé le monde du travail et le fonctionnement des entreprises. Capitalisant sur sa présence internationale et ses implantations dans des environnements aux cultures différentes, Drees & Sommer a procédé à un vaste audit interne pour savoir comment ses équipes avaient vécu cette situation inattendue et quels regards elles portent désormais sur l’évolution des méthodologies de travail. Même si le home office faisait déjà partie de la culture d’entreprise chez Drees & Sommer,
41 % des personnes interrogées n’avaient encore jamais travaillé depuis leur domicile, or rester chez soi de manière imposée est une démarche différente avec des effets conséquents.
► Pour 86 %, la part du télétravail va croître.
►83 % estiment qu’ils télétravailleront désormais entre 1 et 3 jours par semaine.
Les 1 500 répondants à l’enquête menée par Drees & Sommer, soit près de 40 % des collaborateurs du groupe, sont convaincus que la crise sanitaire va avoir des effets durables sur la société et nos modes de travail. 86 % pensent que la part du télétravail va augmenter et 83 % estiment que celle-ci oscillera, hebdomadairement, entre une et trois journées. Pour la majorité des collaborateurs, cette crise aura des répercussions sur l’immobilier de bureaux : le sujet ne devrait pas porter sur la superficie, mais sur l’usage. Les conclusions de l’étude font apparaître, en effet, plus d’exigences quant à la vocation des différents espaces au sein des lieux de travail. Plus que jamais, favoriser la concentration est primordial. De nombreuses personnes reconnaissent préférer retourner au bureau ou dans un tiers lieu car elles se sentent incapables, chez elles, de créer un climat propice au travail. Par ailleurs, s’il ressort qu’unlarge tiers souhaite conserver la même superficie de bureau sur son lieu de travail, les bâtiments sont désormais attendus avec plus d’endroits dédiés à la communication et l’échange ainsi qu’avec plus de salles de réunion qui devront être mieux équipées pour les visio-conférences. À la maison, la prochaine étape va porter sur l’aménagement d’un véritable espace de travail pour bien dissocier les lieux voués à l’activité professionnelle et ceux réservés à l’usage privé.
« Parmi les effets induits par la pandémie de Coronavirus, émerge une nouvelle normalité qui, certes, se manifestait déjà mais s’est accélérée, qu’il s’agisse de la remise en cause du poste de travail classique ou de la digitalisation croissante des échanges professionnels. Une fois encore, des changements majeurs débutent à l’issue d’une période de crise et le sens du bureau va évoluer. Les populations actives souhaitent disposer, sur leur lieu de travail, de conditions a minima aussi agréables que celles procurées à domicile, mais aspirent surtout à y trouver des lieux de sociabilisation et de convivialité car l’absence de liens, d’échanges et de communication sont les principaux freins au travail à domicile.» commente Jean-Marc Guillen, qui dirige Drees & Sommer France. « Avec le confinement, certaines entreprises ont aussi découvert le travail dans un tiers lieu, ce qui induit d’équiper les collaborateurs pour, à terme, s’engager sur la voie du mobile office. »